J’espère que vous allez bien et que votre santé s’améliore progressivement.
Bilan du mois de mars
On rentre directement dans le vif du sujet avec ce bilan et notamment sur le défi que je m’étais fixé qui était de me débarrasser de cette addiction au sucre.
Pour cela j’ai principalement mis en œuvre 2 actions, à savoir 2 rendez-vous avec la sophrologue avec qui je travaille et l’écoute de MP3 d’auto-hypnose sur l’alimentation.
a- Auto-hypnose
Concernant les MP3, il y a 6 sessions différentes qui vont de 20 à 40 min chacune.
Ca m’a été très utile notamment pour prendre du recul sur mon alimentation.
Je sens que je me prends moins la tête dessus et le fait de relâcher la pression me permet d’avoir beaucoup moins de comportements addictifs notamment vis-à-vis du sucre.
Cela dit, je sens qu’il serait bon que je réécoute ces MP3 régulièrement pour les intégrer en profondeur. Je vais donc reprendre leur écoute.
b- Sophrologie
Grâce aux séances de sophrologie, j’ai eu plusieurs prises de conscience. Les 2 principales sont :
- Cette exigence que j’ai encore envers moi-même pour me débarrasser de ce que je considère comme un problème. J’avais déjà conscience de cela depuis des années, mais je me suis rendu compte que je suis loin de m’en être débarrassé. Je suis capable d’une grande bienveillance envers mes patients. Il ne tient donc qu’à moi de m’apporter la même bienveillance et d’avancer ainsi plus sereinement.
- J’ai à nouveau pu expérimenter la différence qu’il y a entre les messages provenant du corps et ceux provenant du mental. A travers un exercice de pleine conscience, Céline m’a fait avaler du chocolat et j’ai pu constater que ma tête était prête à en reprendre alors que mon corps me disait qu’il en avait eu assez. Il devient alors très intéressant d’écouter les messages que notre corps nous envois pour savoir s’arrêter et ne pas tomber dans l’excès.
Je sens bien que cette addiction pour le sucre n’est pas encore réglé mais je constate avec plaisir que j’ai avancé sur le sujet et que chaque pas effectué me libère de plus en plus.
Comme tous les défis que j’ai fait jusqu’à maintenant, je vais continuer celui-ci et apportant progressivement des petits ajustements. Je vais donc continuer à écouter mes MP3 et j’ai un nouveau rendez-vous avec la sophro le mois prochain.
Défi du mois d’avril
Pour ce mois qui arrive, nous restons dans la même thématique à savoir l’alimentation et plus particulièrement la mastication.
J’ai lu un petit livre de moins de 100 pages écrit par France Guillain :
Bien qu’il soit très court, ce livre m’a ouvert l’esprit sur des notions intéressante et je ressens vraiment le besoin d’explorer cette pratique.
J’ai, en effet, une tendance à manger assez rapidement et surtout à avaler sans réellement mastiquer. D’ailleurs je serai prêt à parier que je ne suis pas le seul.
Or, si nous avons une bouche, des dents et des glandes salivaires, ce n’est certainement pas pour la « décoration » 😉
a- A quoi sert la mastication?
La mastication sert en effet à écraser et broyer les aliments solides et les enduire de salive pour commencer en partie leur digestion. Plus surprenant mais tout aussi vrai, mastiquer c’est aussi mâcher et insaliver les liquides avant de les avaler.
Tout le monde comprendra facilement que notre estomac est incapable de mastiquer, de broyer et de pulvériser les aliments. S’ils en tombent des morceaux entiers, ceux-ci vont stagner et fermenter pendant des heures. Je vous laisse imaginer les dégâts en termes de ballonnements, douleurs, aérophagie, crampes, transit perturbé et j’en passe…
Prendre le temps de mastiquer permet aussi à notre cerveau de repérer si l’aliment en question est bon et s’il nous convient au moment même où ne le mangeons.
Et c’est toujours notre cerveau qui va nous envoyer un message en nous disant : « Stop, j’en ai assez… » C’est un des deux signal de satiété, le deuxième venant de récepteurs situés au niveau de notre intestin.
b- Quels sont les bienfaits de la mastication?
Comme nous le disions plus haut, la mastication va servir à analyser et à quantifier ce qui rentre dans notre bouche. Cela permet donc de limiter les quantités à ce qui est réellement nécessaire (a-t-on vraiment besoin de nous resservir une énième fois ou même de finir notre assiette ?). Cela permet aussi de mieux assimiler les nutriments et d’éviter l’encrassement du corps (aussi bien en évitant une surcharge d’aliments qu’en facilitant l’expulsion des déchets).
Autre point important : mastiquer nous permet d’éprouver du plaisir. Vu que nous sommes obligés de prendre notre temps, nous n’avons pas d’autre choix que de manger en étant plus conscient de chaque bouché. Ceci augmente donc notre plaisir car nous avons plus le temps d’analyser les saveurs, les odeurs et les textures des différents aliments.
Maintenant je vais enfoncer une porte ouverte mais il me paraît quand même bon de rappeler que mastiquer permet une meilleure assimilation des aliments. D’ailleurs France Guillain se pose la question de savoir si certaines personnes intolérantes à un ou plusieurs types d’aliment (comme le gluten par exemple) ne le seraient pas à cause d’une mauvaise mastication, donc d’une mauvaise digestion et donc d’une mauvaise assimilation….
Toujours selon l’auteur, un autre bienfait non négligeable d’une bonne mastication est la fabrication de graisse dite « fluides ». Je ne vais pas rentrer dans le détail des différences entre les graisses fluides et les graisses épaisses. Sachez qu’entre notre alimentation industrialisée et notre tendance à ne pas mastiquer nous fabriquons beaucoup de graisses épaisses.Or c’est la graisse fluide qui va nous permettre d’avoir une allure mince tout en étant dense et solide. Mastiquer vous permettra donc de vous affiner tout en renforçant la solidité de vos os et de vos muscles.
c- Concrètement comment fait-on pour bien mastiquer ?
- Commencez par vous présenter une belle assiette qui vous fasse envie.
- Coupez les aliments très fins et prenez de petites bouchées.
- Ecrasez grossièrement les aliments 3 à 4 fois, laissez la salive descendre et humecter les aliments. Ecrasez les encore jusqu’à rendre la bouchée presque liquide et avalez.
Vous voyez, rien de bien compliquer, il suffit juste de prendre son temps et de mettre de la conscience sur sa mastication.
N’oubliez pas de mastiquer et d’insaliver aussi tous les aliments liquides comme les jus de fruits, potages et boissons.
d- Maintenant comment faire pour y penser?
Cela fait plus de 38 ans que j’avale sans véritablement prendre le temps de mâcher. Si je veux changer cette habitude, j’ai tout intérêt à me mettre des rappels de partout.
Pour commencer je vais donc photocopier la couverture du livre de France Guillain pour l’afficher dans ma cuisine et dans la salle de repos de mon cabinet.
Je vais également demander à ma compagne de me le rappeler régulièrement si elle me voit à nouveau engloutir un repas.
Et vous, dites-moi dans les commentaires si vous avez tendance à manger vite ou pas et quelles sont vos idées pour penser le plus possible à mastiquer.
Que la santé soit avec vous et à très bientôt.
Alexandre.
